
Douce Ekaterinbourg ...
Suivant un conseil avisé, je vais commencer par le début, et consacrer mon premier article culturel à ma ville d’accueil : Ekaterinbourg.
Cette sympathique bourgade se situe non loin de la frontière entre l’Europe et l’Asie, au milieu des forêts de l’Oural. Avec ses 1,5 millions d’habitants, elle est aujourd’hui la quatrième ville de Russie la plus peuplée.
Elle a été fondée en 1723, par le Tsar Pierre le Grand, et baptisée Ekaterinbourg en l’honneur des sa tendre épouse Catherine I (Екатерина I en russe). A l’époque, le plan, c’était d’en faire une ville minière dynamique en exploitant les ressources naturelles de l’Oural : les pierres précieuses (en particulier l’émeraude), l’or, et surtout le fer. Les produits en fonte ouraliens se sont alors vendus dans toute l’Europe.
Ekaterinbourg est aussi connue pour un évènement tragique. C’est ici que furent assassinés le Tsar Nicolas II et sa famille, le 17 juillet 1918. La Cathédrale du Sang Versé a été érigée sur le lieu de l’exécution.
En 1924, la ville est rebaptisée “Sverdlovsk”, et devient un pôle industriel et un arsenal militaire important pour l’URSS.
L’industrie est encore aujourd’hui un caractère majeur pour Ekaterinbourg. Mais elle est aussi devenue un pôle étudiant dynamique pour la Russie, où il fait bon vivre !
Une vidéo pour découvrir Ekat en 2 minutes : cliquer ici.
Ah, j’oubliais : Ekaterinbourg, c’est aussi la ville de tous les records : le métro le plus court au monde (une ligne, sept sations), et la plus grande consommation moyenne de mayonnaise. Si si !