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Retour aux sources (1/2)

Mes bien chers amis,

Après un bon mois de vacances, me revoilà à Ekaterinbourg, plus en forme que jamais ! Je viens de faire une escapade formidable avec mon cher ami Aphanasi. Laissez moi vous raconter …

Après de fastueuses réjouissances de fin d’année, Aphanasi et moi avions des envies d’évasion pour bien commencer 2015. Mon ami avait déjà un plan. Sa grand-mère lui avait prêté les clés de sa bonne vieille datcha en bois, construite en pleine forêt au Sud-Est d’Ekaterinbourg.

Nos bagages furent rapidement prêts, et après quelques heures de voyage dans un vieux bus rutilant, nous arrivâmes dans une bourgade. Il nous fallut encore marcher pendant une bonne heure pour atteindre le seuil de la datcha.

C’était un mignonne petite maison en rondins, avec de jolis ornements traditionnels, peints en rouge et blanc. À l’intérieur, dans la pièce principale, on avait installé de confortables fauteuils près d’un poêle à bois. Le sol était couvert de tapis ronds multicolores, crocheté avec soin par la grand-mère d’Aphanasi. Il y avait aussi une chambre avec 3 lits en bois, couverts par de gigantesques édredons.

Mon ami m’emmena dans le jardin et me dit : « ci, pas salle d’eau. Ici, on se lave dans bania !». Et il me désigna une petite cabane, plus jolie encore que la maison, au bord de laquelle coulait un ruisseau.

Il me donna ensuite une hache, et nous sortîmes chercher du bois pour le poêle et le bania. Le travail accompli, la nuit commençait à tomber. Le bania fut vite chauffé et nous nous délassâmes un bon moment dans la chaleur humide, avant de nous plonger dans le ruisseau.

Une fois rentrés dans la datcha, Aphanasi sortit un grand bocal. «C’est compote, faite par baboushka». Il s’agissait d’une boisson fraiche, préparée à partir d’eau et de baies. Assoiffé par la chaleur du bania, j’en bus une grande bolée.

Puis mon ami décrocha une curieuse guitare triangulaire qui était suspendue au mur. « c’est la balalaïka de mon grand-père", me dit-il fièrement. Nous passâmes la soirée à chanter près du poêle, en français, en russe, avant de nous endormir profondément sous les édredons moelleux. Ah les doux rêves que je fis cette nuit là ! Des rêves blancs comme neige, denses comme la forêt russe, duveteux comme les édredons !

(Suite la semaine prochaine, avec des photos )


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